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Sarah McCoy a passé une bonne partie de sa vingtaine à jouer du piano et à chanter dans des rades infestés de mouches, où il faisait plus chaud qu’en enfer, à la Nouvelle-Orléans - des endroits où le chaos correspondait à la vie sur la route qu’elle vivait depuis l’âge de vingt ans. Aujourd'hui, à 33 ans, elle perpétue une tradition perfectionnée par Tom Waits, Amy Winehouse, Leon Russell et Nina Simone, qui ont transformé en épopées les ruines de vies en perdition. Blood Siren, son premier pas dans un grand label, capture le gémissement hanté de Sarah, un son qui frissonne et touche le cœur. Les chansons, qu'elle a écrites, sont aussi intimes et sans filtre que des notes dans un journal. « Je n'aime pas qui je suis / qui j'ai été / ou qui je serai ... Chère maman, il n'y a plus que toi pour prier / pour prier pour moi. » Ses paroles, d'après le journaliste musical Brett Milano, « sont les témoignages d’une survivante, pleins de références à des espoirs anéantis et à des amitiés perdues, interprétés avec une détermination farouche. » Parfois, ses images sont aussi riches et éclatantes que celles de William Faulkner: « C'était le souffle de doux oliviers / Trempés par la chaleur de l’été / Comme ils soulèvent leur souffle dans la rue / Et se balancent aux pieds des abeilles. »

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