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Alors que Frànçois & The Atlas Mountains s’est imposé comme une référence de la pop française des 15 dernières années, Lysistrata suit le même chemin en tant que représentant de la nouvelle génération rock saturé et désinvolte. Sur le papier, retrouver ces deux noms investis sur un même projet aurait semblé improbable. C’est pourtant bien réel avec PARK, nouveau groupe composé de Frànçois Marry, Ben Amos Cooper, Théo Guéneau et Max Roy, dont le premier album devrait sans mal marquer les esprits en 2022 ! PARK, c’est l’innocence. L’innocence de sa formation, après la rencontre de Frànçois et de Lysistrata au Coconut Music Festival, à Saintes. Quelques riffs inutilisés du côté du premier, une invitation à les partager lancée aux seconds, une succession de répétitions sans la moindre pression, en DIY, captées sur cassettes. Comme une reconnexion aux bases alors que Lysistrata sortait d'une période de tumulte où s’enchaînent les dates. Une ambiance zen qui ne les a pas quittés durant l’enregistrement sous l'égide de Johannes Buff (Thurston Moore, The Internet, FACS...) et Petit Fantôme au Shorebreaker Studio. De son nom même s’exprime à nouveau cette idée d’insouciance. PARK, ou le lieu privilégié pour un break au grand air. Un temps de pause, une escapade vers des sonorités jusqu’ici frôlées par ces deux esprits. PARK convoque alors Pavement, Sparklehorse, Yo La Tengo, ou le grunge de Dog Shop, groupe saintais actif dans les années 90. Pour Frànçois, c'est l’occasion de se frotter à une certaine intensité, et des rythmes plus frontaux et percutants par moments, à l’image de "Réveil Heureux" (qui paradoxalement vous suivra jusque dans votre sommeil) ou encore "Easy Living". Côté Lysistrata, les sublimes "Ghost" ou "Tall Grass" montrent toute l’aisance du trio sur un terrain mélodieux, dépouillé, allégé en distorsion. Ou comme s’en amuse Frànçois : “PARK c'est un peu la fête de fin d'année en entreprise, où les collègues désinhibés finissent par montrer leur vrai visage !” De ses champs opposés, PARK se niche dans la brèche médiane. Un premier disque remède qui invite à l’évasion, porté par les voix de Frànçois et Ben. À propos de son homologue également batteur, le leader de The Atlas Mountains ne tarit pas d’éloges : “Ben a écrit la moitié de l’album et des textes, et j’ai été en particulier marqué par la puissance de son chant. Le voir évoluer dans un registre plus calme a donné une identité marquante et collégiale au groupe.”

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